Les scies à main bois et métal
Un marché qui a du mordant
La bicentenaire scie à main reste bien alerte, si l’on observe la bonne tenue de ses ventes malgré la crise. Sur ce marché mature, le renouvellement est notamment stimulé par les innovations déployées par les industriels pour toujours mieux prendre en compte les besoins des utilisateurs. Par conséquent, les scies à main bois et métal sont plus que jamais des incontournables de la boîte à outils.
La scie à main est incontestablement l’un des outils emblématiques du marché de l’outillage à main. Elle figure même comme l’un des produits historiques de ce secteur. D’ailleurs, lorsque la marque Peugeot s’est, en 2005, relancée sur le marché de l’outillage à main, c’est ce segment qu’elle a choisi, la scie étant à l’origine de la création de la société en 1812.
Depuis le dix-neuvième siècle, cet outil est devenu, aux côtés du marteau et du tournevis, un incontournable de la caisse à outil de l’artisan et de tout bricoleur qui se respecte. Et ce, même si l’outillage électrique s’est imposé au fil du temps. Si la scie à onglet électrique a trouvé une place à part entière dans l’équipement du poseur de parquet ou du menuisier, il est impensable au professionnel de renoncer à une scie à main notamment pour des travaux de finition ou difficiles d’accès.
Eu égard à son antériorité dans l’univers de l’outillage et à ses services rendus, la scie à main bois et métal s’inscrit donc aujourd’hui comme un marché de consommables, bénéficiant d’un renouvellement régulier.
Un marché mature
Si tous les opérateurs s’accordent à reconnaître la maturité de ce marché, ses contours exacts restent toutefois difficiles à cerner, plus particulièrement dans l’univers professionnel où aucune donnée chiffrée officielle ne prévaut. Évidemment, ce marché comme tant d’autres a enregistré une baisse de ses ventes sous l’effet de la crise, mais globalement, il a fait preuve d’une bonne résistance, stimulé par l’innovation produit. En grande surface de bricolage, selon le panéliste GFK, le sciage bois observe en 2009 un léger retrait de 0,4% en valeur alors que le chiffre d’affaires montures des scie métaux explosent : +6,2%. Certains professionnels du marché y voient un transfert des ventes vers le grand public, suite au repli des carnets de commandes des artisans.
Les ventes de scies à main bois et métal s’effectuent en effet tant en distribution professionnelle qu’en grandes surfaces de bricolage. Fortes en 2009, selon GFK, d’un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros en ce qui concerne la scie à bois et de 4,8 millions d’euros pour les montures de scies à métaux (non compris les lames de rechange), les grandes surfaces de bricolage pèsent d’ailleurs de tout leur poids sur cet univers. Pour la seule scie à main bois, leurs linéaires comprennent parfois plus d’une cinquantaine de références. Dans certains magasins, ils peuvent atteindre 3 mètres de long alors que, compte tenu de la taille des libre-services par rapport au rayon outillage d’une GSB, l’espace dévolu dans les négoces en matériaux ne dépasse pas 1,5 mètre linéaire.
Le choix est donc plus vaste en GSB mais les distributeurs professionnels concentrent leur offre sur des produits répondant aux exigences des professionnels, adaptés à une utilisation intensive associée à une performance de coupe élevée et à une longue durée de vie de l’outil. Néanmoins, les attentes des artisans peuvent varier selon la nature de leur chantier. Plus généraliste, un maçon recherchera plutôt un produit premier prix et ce d’autant plus que la scie risque de trainer un peu partout à l’extérieur, d’être volée et, qu’en tout état de cause, elle ne survivra pas au chantier. Le charpentier ou l’ébéniste seront, eux, davantage attentifs à une scie de qualité qu’ils pourront conserver dans le temps.
L’innovation, fer de lance du marché
Par ailleurs, si les marques de distributeurs ont pris largement leur place dans les linéaires, aux côtés de l’offre des marques nationales, tant dans la distribution professionnelle que grand public (avec un approvisionnement souvent d’origine asiatique), la déferlante des outils d’importation issus du sud-est asiatique impacte surtout l’univers de la GSB. « Dans l’univers professionnel, les importations asiatiques représentent moins de risques. En attente de qualité de coupe et de travail rapide, le professionnel perçoit tout de suite la qualité d’une bonne scie à bois » confirme Emmanuel Asfaux, directeur du marketing de Stanley, marque leader sur le segment du sciage du bois. Globalement, la concurrence asiatique est absente des segments milieu et haut de gamme sur lesquels les industriels axent logiquement leurs efforts.
Effectivement, si le marché de la scie à main réussit au fil du temps à se maintenir, notamment en valeur, c’est que l’outil a su s’entourer des atours de l’innovation et saisir les nouveaux créneaux ouverts par l’émergence de matériaux comme le béton cellulaire, le PVC, la plaque de plâtre, le polystyrène et autres supports isolants. Ainsi, derrière la scie à bois se profilent aujourd’hui de nombreuses autres applications ne relevant pas de ce matériau.
L’innovation est non seulement un moteur d’accélération du renouvellement des ventes, elle est aussi pour les marques nationales un moyen de faire valoir leur valeur ajoutée et pour les marques challengers l’opportunité de pénétrer les linéaires. Cette stratégie a notamment été adoptée sur le marché de la scie métal par Cooper Hand Tools avec sa scie à métaux 4 en 1. Néanmoins, à travers la société Apex Tools Group, née de l’accord de joint venture noué entre Cooper Hand Tools et un autre industriel américain, Danaer, l’entreprise compte d’ici six à douze mois peser davantage sur le marché en étant en mesure de proposer une gamme complète d’outillage à main, dont plusieurs scies à main pour métaux.
Les multiples facettes de la scie
Honneur néanmoins à la scie à bois qui domine largement le marché de la scie à main, et plus particulièrement à la scie égoïne qui en représente une bonne moitié des ventes, face aux scies spécialisées dites aussi de métier : scie à guichet, scie à araser, scie à dos, scie à chantourner, scie à onglet, scie arboricole...
Dans l’entrée de gamme, la scie dispose d’une poignée plastique, les scies de métier privilégiant plutôt le bois, et d’une lame bi-métal. Dès que l’on monte en gamme, les poignée bi-matières (plastique, élastomère...) voire tri-matières (aluminium, ABS, élastomère) se généralisent, et les lames d’acier revêtu se développent, avec des dentures bénéficiant de double ou triple biseau (ou double ou triple affûtage selon les marques).
Les scies à bois (égoïnes et de métier) se déclinent également en différents types de dentures : denture classique isocèle (la dent forme un triangle isocèle) utilisée pour le tronçonnage, affûtée parfois double biseau, ou denture à triple biseau (une dent de longueur et d’inclinaison différente) pour offrir différents angles de coupe, au profit d’un sciage rapide et net.
De même, en fonction de la nature du matériau à couper et de la finition souhaitée, la lame ne s’orne pas du même nombre de dents. Une scie peut comporter sept dents au pouce (les dents sont alors très espacées), convenant par exemple pour les gros débits ou les bois de grosse section, jusqu’à onze dents au pouce pour les bois de petite section ou encore le PVC. A noter que Peugeot a opté en 2005 pour la denture progressive avec sa scie Energy Cut. Elle consiste en une alternance des dents, petites et grandes, les plus grosses permettant d’avoir un débit plus important et les petites offrant la précision. Ce système repose à l’heure actuelle sur trois niveaux : onze à neuf dents par pouce, neuf à sept dents et de sept à cinq dents (plus de débit et coupe plus rapide).
Par ailleurs, dès qu’il s’agit d’une application plâtre ou stratifié par exemple, ce qui suppose beaucoup de poussières contenant le cas échéant de la colle, la denture devient en quelque sorte ajourée pour mieux évacuer les résidus sans ralentir le travail, ou vaguelée pour couper de la laine de verre sans déchiqueter le matériau, Quant à la longueur de la lame, elle varie selon le tirant exigé par le professionnel. Un charpentier sciera ainsi plus rapidement avec une lame de 550 ou 600 mm alors que pour des travaux de précision, il préfèrera une lame de 300 mm. L’épaisseur de la lame diffère également, pouvant atteindre un millimètre. Cela évite le flambage (déformation) de la lame et donc assure rapidité et précision de coupe.
De son côté, le revêtement (type téflon) assure à la fois une plus grande durée de vie à la lame (anti-corrosion notamment) et réduit la friction avec le matériau pour une plus grande rapidité de travail. La denture bénéficie également d’un traitement thermique qui permet d’augmenter sa longévité et la qualité de coupe dans le temps. Ainsi, la scie réaffûtable tend à disparaître des gammes, au profit de dentures à l’affûtage permanent. Lorsqu’il s’agit de faire face à des matériaux comme le béton cellulaire, la denture est alors équipée de carbure de tungstène.
Un merchandising par application
Le choix d’une scie variant selon l’application concernée, il s’est donc complexifié avec la démocratisation d’autres matériaux dans le secteur du bâtiment. Ainsi, le marché s’est orienté depuis plusieurs années sur un merchandising par application, ce qui permet à la fois de faciliter le choix du professionnel, donner une meilleure visibilité aux différents segments de produit et déclencher ainsi des actes d’achats. L’utilisateur peut se laisser tenter par une scie dotée de la denture spécifique, correspondant précisément à son besoin.
Aujourd’hui, le linéaire se segmente donc souvent en fonction de trois clés d’entrée principales, identifiables par des codes couleur : bois de grosse section, de moyenne section, de petite section et autres matériaux.
Ensuite, à l’intérieur de chaque classification apparaissent des applications précises : scie pour poutre, pour panneaux, pour plâtre, pour PVC... Le rôle des packagings est également essentiel, le fourreau protecteur mentionnant toutes les spécificités de la scie et permettant à l’utilisateur de prendre en main le produit.
Cette démarche n’exclut pas la présence de conseillers de vente dans le linéaire, pour réassurer le choix, surtout lorsqu’il s’agit de valoriser l’innovation. Par conséquent, le lancement des innovations s’accompagne obligatoirement de démonstrations et de mises en avant sur le point de vente pour attirer l’attention d’un utilisateur parfois frileux aux changements mais vite convaincu lorsqu’il a les moyens de percevoir la valeur ajoutée de la nouveauté. Chez Stanley, le lancement de la scie Stanley FatMax Xtreme en avril dernier a par exemple bénéficié d’un présentoir en trois dimensions, mettant en valeur la simplicité de fixation des lames sur la poignée à l’aide d’une petite animation motorisée.
La caution des pairs
Pour mieux convaincre les professionnels du bien-fondé des innovations, ces dernières sont également lancées à grand renfort d’échanges avec les artisans, parfois à partir de leur observation sur le terrain. Ceci permet de donner une caution à une innovation qui peut être déroutante lorsqu’elle implique un changement dans les habitudes de travail. Ainsi, la poignée asymétrique de la scie BHS Ergo de Bahco a été conçue en collaboration avec les Compagnons du Tour de France. De même, le développement de la nouvelle scie Evo que lance Irwin en octobre dans le circuit professionnel, qui a exigé cinq années de recherche, s’est appuyé sur des tests de performance menés auprès d’un vaste panel d’utilisateurs. « Nous avons eu de nombreux échanges avec nos clients. C’est de là qu’est née l’idée de cette poignée située dans le prolongement de la scie qui implique un changement dans la posture de travail du professionnel » explique Michel Candahl, directeur commercial d’Irwin.
Le concept Stanley Fat Max Xtreme est né, lui aussi, des réflexions des artisans qui regrettaient d’être dans l’obligation de jeter leur poignée tri-matières quand la lame était usée. D’où le lancement de cette scie à lames interchangeables, économique à la fois pour l’artisan qui a un usage intensif de son outil et pour l’environnement puisque moins de déchets sont générés. « L’artisan conserve sa poignée. C’est une nouvelle façon de consommer la scie, en ligne avec les objectifs des artisans qui veulent un outil performant tout en étant vigilant sur leur budget » souligne Emmanuel Asfaux. La marque a calculé qu’au bout de 2,5 lames usées, l’investissement de l’artisan est amorti. Et les retours des professionnels révèlent également de nouvelles facettes à cette innovation : l’artisan range plus facilement la scie dans sa boite à outils, la lame de 500 ou 550 mm se glissant à part dans l’étui livré avec le kit de démarrage. De plus, lorsque l’artisan cherche un outil dans sa caisse, le risque qu’il se coupe en rencontrant la lame s’évanouit.
La scie à métaux gère sa tension
De son côté, la scie à métaux répond à une autre logique d’application. Deux types de produits président dans cet univers, avec une répartition égale : la scie d’atelier et la scie de chantier, plus légère.
Outil de prédilection du plombier et du chauffagiste, la scie à métaux a sans doute plus que la scie à bois souffert de la crise dans le secteur professionnel. Les délocalisations en France n’ont pas profité à cet outil qui semble, par ailleurs, souffrir de la concurrence de la scie électrique à ruban dans l’industrie. En revanche, les ventes des industriels explosent en Asie... Sur le marché grand public, la scie à métaux à main semble avoir moins pâti de la concurrence de la scie électrique, le particulier acquérant rarement un tel équipement simplement pour quelques utilisations.
Dans le linéaire, la scie à métaux ne se situe pas toujours à la suite des scies à bois. Le distributeur préfère parfois concevoir un univers complet autour du bois avant d’aborder la scie pour métaux. Par ailleurs, contrairement à la plupart des scies à main, l’achat de la monture est indépendant de celui de la lame. La monture dispose le plus souvent d’une âme en acier, surmoulée d’un revêtement bimatière et disposant d’une encoche d’appui de la main pour un bon positionnement et un guidage précis. A l’intérieur, elle dispose parfois d’un
compartiment de stockage des lames. La lame présente, elle, également plusieurs types de dentures pour s’adapter aux différents types de métaux à couper : huit dents au centimètre pour le sciage de matériaux tendres ou durs, dix dents au centimètre (adapté à tous les usages), douze dents au centimètre pour les matériaux peu épais (tubes fins, profilés...). Elle présente le souvent de deux angles d’attaque différents : 45° et 90°.
En outre, pour être performante, la lame flexible de la scie à métaux (qui convient également pour la découpe de plastique) doit être réglée à la bonne tension. Une tension trop faible peut entraîner une torsion tandis qu’une tension trop forte risque de déformer la lame. Ainsi, ces derniers temps, sont apparus sur le marché des systèmes de réglage de la tension des lames (jusqu’à 180 kg/cm2) qui permettent aux utilisateurs de couvrir facilement et rapidement un plus grand nombre d’applications et de bénéficier d’une coupe plus confortable, en toute sécurité.
Les ventes dans le sillage de l’innovation
Plus ou moins majeures, les innovations apparues dans l’univers de la scie à main visent à apporter un plus grand confort et plus de performance à l’utilisateur. Mais elles peuvent également bousculer ses habitudes de travail.
Sur le marché de la scie à main bois et métal, l’innovation est le moteur essentiel incitant au renouvellement de l’outil grâce à une meilleure prise en compte des attentes de l’utilisateur.
Confort d’utilisation
Confort d’utilisation et performance (vitesse, facilité, qualité de coupe) sont les principaux axes de travail des industriels, l’un n’allant d’ailleurs pas sans l’autre et permettant d’accroître la productivité de l’artisan.
Qui dit confort d’utilisation songe immédiatement à ergonomie et aux revêtements bi ou tri-matières, qui absorbent les vibrations et évitent à la main de glisser. L’objectif est d’éviter la fatigue, les ampoules, les tendinites et autres troubles musculo-squelettiques occasionnés par une tâche qui reste fastidieuse. Dans ce domaine, impossible de passer sous silence, la scie BHS Ergo de Bahco, avec sa poignée asymétrique tri-matières, différente selon que l’utilisateur est gaucher, droitier, à une main de petite ou de grande taille. Par ailleurs, les industriels ont également travaillé sur la configuration des poignées ou montures pour favoriser une bonne prise en main avec la présence d’empreintes qui facilitent une bonne position des doigts (ou de la deuxième main dans le cas de la scie à métaux).
De même, en réduisant l’adhérence entre le matériau et la lame, les revêtements anti-friction diminuent la fatigue de travail, ajoutent à la qualité de coupe. Ainsi, Bahco a observé que le revêtement anti-friction de sa scie BHS permettait de gagner 30 % d’effort pour réaliser la même coupe avec un modèle standard.
La qualité et l’augmentation de la vitesse de travail sont également la promesse de la scie universelle Evo d’Irwin, dont l’ergonomie (la lame se situe dans le prolongement de la poignée) permet d’utiliser toute la longueur de la lame pour une meilleure rentabilité et donc une réduction de l’effort à fournir.
Souplesse d’utilisation
Au delà de l’ergonomie, le confort d’utilisation peut prendre aussi la forme d’une plus grande souplesse d’utilisation. C’est le cas des scies à métaux 4 en 1 de Cooper Hand Tools ou Stanley Fat Max 5 en 1 que la marque lancera en janvier. Par leur configuration nouvelle, ces scies offrent au professionnel la possibilité de répondre à plusieurs cas de coupe et de scier dans des endroits difficiles d’accès.
Il s’agit également de ne pas faire perdre du temps à l’utilisateur avec les systèmes de clipsage rapide, des concepts à lames interchangeables ou à réglage de la tension de lame pour les scies à métaux. Les changements de lames s’effectuent alors rapidement, sans outil.
Universalité et spécialisation
Par ailleurs, la diversité des utilisations de la scie à bois a conduit les industriels à innover dans un double sens. L’innovation balance en fait entre la polyvalence de l’outil, sans nuire à la précision du travail, et la spécialisation, avec l’émergence de scies dédiées à une application : scie à panneaux, scie polystyrène, scie matériaux isolants...
Les systèmes à dentures progressives offrent aussi une polyvalence, comme la lame Sandflex de Bahco, qui propose quatre dentures différentes sur la même lame de façon à offrir une alternative universelle aux plombiers confrontés à de multiples types de métaux et donc de changements de lame.
Dans le domaine du bois, la scie Evo d’Irwin joue elle sur la polyvalence des applications, évitant à l’utilisateur de changer de dentures selon le bois à couper.
Bahco et Stanley ont eux joué la carte des poignées à lames interchangeables, c’est-à-dire une poignée ergonomique sur laquelle se clipsent des lames différentes selon le matériau à couper ou tout simplement pour changer une lame usée. Les marques ont joué sur les plus fortes rotations : les trois kits de démarrage de Stanley s’appuient chacun sur une lame gros débit, coupe de finition et plâtre, complétée par deux lames PVC et scie à dos à utiliser sur une boîte à coupe. Chez Bahco, les sept lames interchangeables visent elles aussi à couvrir la majorité des applications : grosse coupe, coupe moyenne, coupe fine et parquet stratifié, multi-usages, scie à dos, scie spéciale plâtre, scie à panneaux... A chaque fois, le professionnel s’équipe en fonction de ses besoins, adaptant sa lame sur la même poignée. « Ce système permet aussi de fidéliser notre clientèle puisque l’artisan qui achète notre poignée est dans l’obligation d’acheter nos lames » souligne Christophe Baudry, responsable grands comptes de SNA Europe. L’innovation a ainsi la main mise sur ce marché.
Selon ses caractéristiques, la monture de scie à métaux Lenox HT50 commercialisée par Kopram offre la plus haute tension jamais atteinte sur le marché, ce qui permet des coupes rapides et droites. Rapide, elle atteint la tension extrême en 12 tours maximum. Par ailleurs, il est possible de monter une lame sabre et de stocker cinq lames dans son corps. Cette scie dispose également d’une nouvelle poignée bi-matière confort.
Le concept ergonomique de la monture de scie à métaux 325 de Bahco offre une haute tension de lame, des coupes droites et précises. La lame est centrée, ce qui garantit un bon équilibre tandis que le mécanisme de tension à ressort permet un changement rapide de la lame. Il est possible de monter la lame à 55° pour araser. Cette monture est livrée avec la lame fiable et anti-éclats Sandflex® bimétal 24 dents au pouce, aux excellentes performances de coupe.
Destinée aux charpentiers, couvreurs et constructeurs Maison à Ossature Bois, la scie japonaise Bigboy 360 de Silky est à coupe tirante, permettant de travailler avec une lame fine et souple constamment tendue pour les travaux de précision.
Sa lame dispose d’une denture importante sans avoyage, alliant débit et précision. Les coupes obtenues sont sans éclat et poncées. Elle existe en denture de 13 dents/3cm (résineux secs et feuillus) et 10 dents/3cm (résineux secs et « verts »).
Cette scie japonaise offre également une longueur de lame de 360 mm pour des grosses sections, deux angles de coupe, à 0° pour les coupes dans l’axe ou à 15° pour les coupes difficiles d’accès. Ele est pliante pour faciliter le transport et la protection de la lame. Le manche est en structure aluminium recouvert de gomme pour une grande résistance aux chocs et un confort de travail supérieur.
En plus de sa gamme complète de montures et lames de scies à main, la marque américaine Morse, distribuée en France par Kéni, propose une monture et lame exclusivement réservées au sciage des matériaux tendres (tubes plastiques, plâtre et bois). Cette scie bi-matière (poignée en ABS, cadre en aluminium et vis unique de maintien), très légère, apporte un grand confort d’utilisation et autorise un changement de lame facile et rapide. Cette monture dotée d’une lame en carbone et denture inversée, engendre une diminution de l’effort de coupe et une augmentation du rendement. Elle est disponible en deux longueurs de 305 et 450 mm.
Cette scie égoine Energy Cut Titanium de Peugeot dispose d’une denture progressive avec des petites dents pour une coupe facile et des grosses dents pour assurer le débit (9/7). Revêtues de titane, les dents offrent une dureté trois fois supérieures aux scies traditionnelles. Par ailleurs, côté confort d’utilisation, cette scie offre un excellent grip avec position de l’index pour un guidage précis.
Le corps de cette scie commercialisée par Wilmart est en acier avec garniture en aluminium. Pour ajouter au confort d’utilisation, les deux appuis de travail sont en bi matière. La tension de la lame est supérieure à 185 kg/cm2. Par ailleurs, le changement de lame s’effectue rapidement en soulevant le levier de pression, sans que la tension soit modifiée durant cette opération.
La scie à métaux 5 en 1 de Stanley dispose de 5 positions de travail pour de multiples applications : scie à métaux, scie à guichet pour des travaux dans des endroits difficiles d’accès... Pratique, elle offre également deux positions de lame 90 ° et 45°. Elle est livrée avec une lame à métaux 300 mm - 24 dents / pouce, stockée dans l’armature. Pour plus de robustesse, sa structure est en acier tandis que sa large poignée FatMax bi matière assure son confort d’utilisation.
Pour plus d’efficacité, la tension est réglable jusqu’à 100 kg/cm2 et sa capacité de coupe maximale atteint 110 mm.
Les poignées asymétriques de la scie Ergo BHS de Bahco sont adaptables à la taille de la main et disponibles en deux versions : droitier et gaucher. Le design asymétrique de la poignée réduit les points de pression et limite les glissements de la main, en comparaison aux poignées traditionnelles qui ont tendance à concentrer la pression au centre de la main. Il existe différentes tailles : large et medium pour droitiers, large pour gauchers. Ces poignées sont compatibles avec la nouvelle de gamme de lames de scies interchangeables EX. L´utilisateur peut facilement et rapidement changer de lames de scie en utilisant le Système Click lorsque les dents sont abîmées, cassées, ou encore quand il souhaite changer de lames pour couper d´autres matériaux.
Polyvalente, la scie Nicholson Pro Series 4 en 1 proposée par Cooper Hand Tools est conçue pour tendre des lames à une très forte tension de façon à donner des coupes nettes et droites, que ce soit dans des configurations standard, à 45° ou en mode profil exigu. D’ailleurs, pour l’intervention dans des espaces réduits, la poignée se replie. Cette scie dispose également d’un mode scie sabre. Sa monture est en aluminium pour offrir plus de légèreté et de longévité. Elle comporte également un rangement magnétique destinée à une lame de scie à métaux standard ou sabre.
Son emballage met en avant ses différents atouts et invite à la pratique. Une étiquette « Essayez-moi » est collée sur la poignée avant escamotable tandis que la poignée arrière peut être prise en main pour une meilleure appréciation de son ergonomie et de son confort d’utilisation.
La scie à main EVO est un nouveau concept de scie développé par Irwin. Il s’appuie notamment sur un nouveau design mettant en valeur une relation lame-poignée unique pour un sciage efficace et tout en souplesse. L’usage de la lame s’effectue sur 100 % de la longueur. La nouvelle denture est triple affûtage (10-11 dents/pouce) pour un maximum de polyvalence, une grande vitesse et qualité de coupe. La forme de la scie a également été étudiée pour optimiser sa polyvalence. La poignée est soudée par ultra-sons pour un maximum de sécurité et de confort. La lame, en acier, haute qualité, assure une bonne stabilité de coupe. Elle présente un guide de traçage pour les coupes à 45 et 90° et un repose doigt pour un contrôle maximum.
Destinée aux utilisateurs intensifs, la scie égoïne FatMax Xtreme de Stanley permet un changement de lame instantané, en quelques secondes et sans outil. L’utilisateur peut ainsi changer rapidement de type de lame selon son besoin : coupe de débit, coupe fine ou coupe spéciale plâtre, ou tout simplement lorsque sa lame est usagée.Le revêtement Blade Armor de la lame permet la réduction des risques de corrosion ainsi qu’une longévité accrue. La poignée tri-matière assure un guidage parfait, une prise en main optimale et un double verrouillage de la lame.