Groupe Dorise

Spécialiste régional et national des outils coupants

Même si le nom est connu de longue date dans le milieu de la fourniture industrielle, la société Groupe Dorise est en fait une jeune société dont l’acte de (re)naissance date de début 2015. A l’origine spécialiste de la transmission de puissance et de la fourniture industrielle généraliste, l’entreprise a en effet changé de métier dans la première décennie de ce siècle pour devenir un spécialiste national des outils coupants.

Fondée en 1923 comme négoce de fournitures techniques pour l’agriculture puis pour l’industrie, la société Groupe Dorise s’est spécialisée dans la transmission de puissance et a progressivement construit un réseau qui comptera jusqu’à douze agences implantées de Caen à Cahors. A partir des années 90 et dans sa configuration la plus étendue, elle se présente ainsi comme un spécialiste multirégional de la transmission de puissance.

Durant la première décennie du siècle présent, l’entreprise voit sa concurrence s’intensifier autour d’elle avec des groupes constitués de plus en plus puissants. Parallèlement, elle répond aux demandes de plus en plus pressantes de la clientèle qui la conduisent à céder aux sirènes de la fourniture industrielle généraliste. Elle ouvre son plan de vente à ces produits, ce qui par contrecoup affaiblit sa position de spécialiste de la transmission de puissance. Enfin, la crise des subprimes de 2008 vient porter un coup violent à la vente interindustrielle et souligner les signes de fragilité de la société. Comme le souligne son  président Philippe Dorise : « Nous étions trop petit et trop généraliste pour concurrencer nos concurrents dans le domaine de la transmission de puissance. Il fallait agir pour sortir de cette situation. Soit on bougeait, soit nous vendions ». La décision a été double, vendre et changer de cœur de marché.

Le choix des outils coupants

Pour se réinventer, Groupe Dorise s’intéresse à partir de 2007-2008 à une petite division outils coupants présente dans les actifs de la société Somac, acquise en l’an 2000. Cette petite division, unique dans tout le groupe, cumulait plusieurs points intéressants avec notamment une grande technicité dans les produits et l’absence de réseaux nationaux constitués, situation qui ouvrait des perspectives de développement intéressantes. « Nous nous sommes rendus compte que l’outil coupant était un marché de niche très technique, directement en lien avec la production et non avec la maintenance, qui demandait beaucoup de compétences et avait largement recours à la préconisation dans l’acte de vente. Si l’ambition était de changer de métier en restant très technique, le secteur des outils coupants était un candidat sérieux à prendre en compte. »

Le pas est franchi en 2010 avec le rachat d’un vrai spécialiste des outils coupants, Mécacoupe à Bourges, une première étape importante pour bien comprendre le métier. Suite à cette opération, le groupe qui réalisait à l’époque un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros s'organisait en deux branches :  une principale traitant la transmission et la fourniture industrielle généraliste (32 Mε) et un pôle outils coupants rassemblant Mécacoupe et Somac (8 Mε). Quelques années plus tard, le 31 décembre 2014, la scission est définitivement consommée et la partie transmission est vendue à Mabéo Industries. Le pôle outils coupants, fondement de son développement futur, est conservé par Groupe Dorise.

2015, Top départ pour Groupe Dorise

Le 1er janvier 2015, Groupe Dorise commence sa nouvelle vie sur un marché qui n’avait pas été fédéré comme a pu l’être celui de la transmission de puissance, avec dès le début l’objectif ambitieux de créer un groupe national. En janvier 2015, il fait l’acquisition de la société Langlet en Picardie à qui est dévolue toute la région des Hauts de France et la Haute-Normandie. Puis en 2016, il rachète en début d’année le spécialiste Iltec à Valence qui se voit confier le secteur Rhône-Alpes et la région PACA et, à l’été, les sociétés ACM 52 et MTEC sont acquises puis fusionnées en Acemtec pour prendre en charge la région Est et la Bourgogne. Ce sont à chaque fois des entreprises indépendantes très spécialisées. Elles deviendront des filiales autonomes mais fédérées par une politique commune.

La dernière acquisition en date à la fin 2020 est celle de DMI Toulouse qui permet au groupe de se renforcer fortement dans le secteur aéronautique et de couvrir l’Occitanie et l’Aquitaine. Le reste du territoire français dépend aujourd’hui de Mécacoupe (deux agences au Mans et à Bourges), sachant qu’il est prévu à l’avenir de s’implanter sur l’arc...