Dardonville – Villemandeur (45)
Les valeurs de l’entrepreneuriat
Le négoce technique est un monde exigeant qui recèle une grande richesse à travers les contacts clients, l’activité de conseil ou la recherche de technicité qu’il suscite. Sensible à ces attraits, Jean-Charles Quensierre a acquis la société Dardonville en 2016, un premier pas dans le métier du négoce industriel pour cet entrepreneur qui vient récemment d’agrandir son périmètre avec le rachat de la société Baracher Mathat à Vierzon.
La société Dardonville a été créée en 1990 sur Montargis par Gérard Dardonville, un professionnel de la fourniture industrielle qui possédait en outre une forte expertise dans le domaine du caoutchouc et des plastiques. Intervenant dans des domaines tels que la transmission de puissance, le transfert de fluides, l’hydraulique, le pneumatique, les équipements de protection individuelle, ce négoce technique s’est rapidement développé pour s’établir sur un site principal à Villemandeur, proche de son implantation initiale, et un second à St Jean le Blanc, pour se doter d’une présence physique sur le bassin industriel orléanais. En 2016, son fondateur cède l’entreprise à Jean-Charles Quensierre, un investisseur qui nourrit des projets de développement forts, projets dont la première réalisation d’ampleur a pris corps l’année dernière avec la reprise du distributeur Baracher Mathat implanté à Vierzon.
Un territoire dynamique pour Villemandeur
Aujourd’hui, la société Dardonville comporte schématiquement deux grands pôles avec d’une part ses agences historiques de négoce technique de Villemandeur et St Jean le Blanc, agences qui possèdent chacune une grande liberté d’action avec leurs propres stocks et leurs propres équipes, et d’autre part un établissement beaucoup plus axé sur le négoce avec Baracher Mathat à Vierzon, dont nous parlerons dans un second temps dans cet article.
Le site de Villemandeur possède deux grandes activités avec d’une part les produits industriels qui comptent pour 3,6 millions d’euros dans le chiffre d’affaires et d’autre part les équipements de protection individuelle qui pèsent 1,5 million. Ces secteurs disposent respectivement de 3 000 m2 et 800 m2 d’espace de travail et de stockage, la zone EPI occupant une extension aménagée dans un bâtiment adjacent acquis en 2012. L’agence rayonne sur un secteur centré sur Montargis dans un rayon d’environ 70 km pour la partie industrielle – un peu moins en direction d’Orléans – et de 100 km pour le négoce d’articles de protection individuelle.
Cet établissement travaille avec les industries majeures de la région, pour rappel berceau du groupe Hutchinson et encore fortement impliquée dans l’activité caoutchouc avec de nombreux sous-traitants, et notamment dans l’univers des centrales nucléaires. Le territoire est assez dynamique avec de grosses unités industrielles à Sully sur Loire, Gien ou Briare, avec un tissu dense dans les domaines de l’automobile et de l’aéronautique. Il y a également un secteur agricole important bien exploité par l’entreprise – Gérard Dardonville vient d’une famille d’agriculteurs.
La vente et la transformation
L’unité de Villemandeur possède une activité de commerce et de parachèvement industriel avec un comptoir, divers ateliers de transformation et des chargés d’affaires itinérants, une organisation directement liée à la nature même des négoces techniques qui proposent conseils et prescriptions.
L’agence possède ainsi un comptoir qui bénéficie d’une forte affluence du fait de la notoriété de l’entreprise sur sa région, « Dardonville est une institution » commente Jean-Charles Quensierre, et aussi de la propension des agriculteurs de la Beauce à se déplacer. Cette partie a par essence une forte activité de vente mais constitue également une porte d’entrée privilégiée vers les ateliers. Elle est scindée en un...