Molydal

La R&D, clé de voûte de l’entreprise

Depuis 2012, Molydal a fait le choix de sous-traiter la production de ses produits et de se concentrer sur sa R&D. Son objectif est de concevoir des solutions de lubrification industrielle toujours plus précises et performantes afin d’optimiser la rentabilité des procédés industriels, tout en privilégiant le développement de produits respectueux de l’environnement et de la sécurité des utilisateurs. Cette démarche est indissociable d’un accompagnement sur le terrain afin d’aider le négoce technique à promouvoir les solutions à plus forte valeur ajoutée.

Depuis 60 ans, Molydal se concentre sur un seul objectif, la conception et la commercialisation de solutions de lubrification industrielle, même si évidemment ses propositions ont évolué au fil des ans pour tenir compte des exigences et des enjeux nouveaux auxquels sont confrontés les utilisateurs finaux.

Créée en octobre 1958 par René Pauphillat, père de l’actuel P-dg, la société familiale est née de la formulation de produits intégrant des charges de bi-sulfure de molybdène dans des lubrifiants classiques (huiles, graisses, pâtes de montage, dégrippants), déjà pour des besoins liés à des applications industrielles. Cet additif lui inspirera d’ailleurs son nom, Molydal. Le premier dégrippant conditionné en aérosol apparaît en 1962 suivi, trois ans plus tard, des premiers lubrifiants évanescents pour la déformation à froid des métaux. 

Pour faire face à son développement, l’entreprise quitte en 1991 la rue des Orteaux dans le 20e arrondissement parisien pour intégrer des locaux plus spacieux dans la zone industrielle de Saint-Maximin, à côté de Chantilly, dans l’Oise. Elle déploie alors son savoir-faire en recherche et développement et en fabrication, avec une unité de production d’aérosols, d’huiles et lubrifiants spécialisés dans le travail des métaux et les graisses industrielles. « Nous nous sommes spécialisés au fur et à mesure et rendus compétents notamment dans le domaine de la déformation à froid » explique Jean-Louis Pauphillat, qui a pris les rênes de l’entreprise en 1987. 

Renouveau

Cette expertise aurait pu être réduite à néant en 2012, lorsqu’un incendie ravage l’entreprise. « Nous nous sommes retrouvés avec un crayon et une gomme... L’informatique nous a sauvés, nous permettant de préserver toutes les données techniques. Nous avons réagi tout de suite et retrouvé très vite nos moyens de production en faisant appel à des sous-traitants. » 

Molydal aurait pu s’écrouler, elle en ressort forte d’une nouvelle stratégie. « Nous avons choisi de ne pas reconstruire de site de production mais de sous-traiter notre fabrication. Nous y avons gagné une grande liberté quant à l’évolution de nos familles de produits puisque que nous ne sommes plus tenus...